Les descriptions qui suivent vous donnent un aperçu de notre expertise. À partir de photos ou d'une visite préalable, nous vous guidons à travers ces métiers pour vous proposer la meilleure solution pour répondre à vos besoins et attentes tout en préservant l'harmonie entre l'homme et la nature.
«L’homme qui parle aux arbres ! Ce n’est pas moi qui l’ai dit mais je l’ai vu. J’ai 48 arbres que je couve avec attention. Olivier m’accompagne dans le choix de ceux qu’il faut couper, élaguer ou simplement laisser pousser. Il passe le temps qu’il faut en échangeant avec chacun des arbres palpant la terre, humant l’écorce, chuchotant au tronc, faisant un réel bilan de santé de chacun. Une fois la décision prise, Olivier et son équipe réalisent un travail dans les règles de l’art de la profession avec le soin et le respect de la flore reconnaissante. Merci pour ce travail passionné.» Thierry Mushiete
Nous sommes dans une action de réduction volumétrique partielle ou globale de l'arbre. Cette taille doit être réalisée sur tire-sève. C'est à dire que chaque axe raccourci doit être coupé en biseau et doit se terminer par un rameau porteur de bourgeons de manière à conserver un flux de sève en période d'activité physiologique.
Il y a deux avantages à cette intervention :
Nous conseillons de ne pas retirer plus d'un tiers de la surface foliaire totale de l'arbre : c'est un des principes fondamentaux du concept de "taille douce".
D'une manière générale, nous aurons présent à l'esprit que chaque essence d'arbre non seulement réagit de manière différente à un élagage par les repercements qu'il organisera, mais aussi que l'espérance de vie du sujet peut en être affectée, de par la topographie particulière à chaque essence en regard de la répartion des substances de réserve dans l'organisme.
Opération qui consiste à diminuer la hauteur globale de l'arbre en raccourcissant l'axe principal. Idéalement, cette intervention doit être réalisée sur «tire-sève» (voir ci-dessus). Pour les résineux, il y a lieu de couper à hauteur d'un verticile.
Cette intervention est délicate et hypothèque l'espérance de vie de l'arbre. Certaines essences s'avèrent extrêmement fragiles et supportent difficilement ce type d’intervention. Nous vous renseignons volontiers. Nous conseillons de ne pas retirer plus d'un tiers de la surface foliaire totale de l'arbre.
La taille d'adaptation considère l'environnement immédiat de l'arbre. Cette intervention consiste à réaliser des encoches, des fenêtres, des ouvertures ponctuelles dans le houppier. Les parties à couper le seront en fonction de la nécessité d'un dégagement précis, comme, par exemple, des fils de distribution d'électricité, un pignon de bâtiment ou une toiture, des caténaires de transport en commun, l'éclairage public, créer un gabarit camion sur la voirie, conduire les rayons solaires sur des panneaux photovoltaiques...
Lorsqu'on doit tailler pour dégager la vue ou ménager un espace, il est préférable d'augmenter l'espace entre les branches, ou de créer des fenêtres dans le feuillage, plutôt que de remonter tardivement une couronne d'arbre ou d'étêter l'arbre. Plus la longueur d'une branche s'accroît, moins on peut retirer du volume de son feuillage. Lorsque la réduction d'une branche entraîne la suppression de plus de la moitié du feuillage, il vaut mieux supprimer la branche entièrement.
C'est une véritable réorganisation du houppier. L'allégement, ou éclaircissage, consiste à alléger l'ensemble des charpentes de l'arbre d'une partie de leurs ramifications. Le volume global de l'arbre n'est pas modifié, mais la transparence de l'arbre est considérablement augmentée.
Les avantages de ce type d'intervention sont nombreux :
Pour conclure, cette intervention est plus efficace et moins dommageable pour l'arbre qu'un écimage ou qu'une taille de ravalement ou rapprochement, qui débouche sur un gros stress physiologique et qui produit de grandes plaies, longues et laborieuses à cicatriser. Un ravalement donne des repousses très serrées après quelques années, qui seront disgracieuses et qui nécessiteront d'autres interventions dans un décours rapide. Par cette intervention, l'espérance de vie de l'arbre n'est pas sensiblement modifiée.
Après un élagage radical ou « de ravalement », le plus souvent réalisé antérieurement par une autre entreprise, la réaction de repousse est très vigoureuse et dense. Suite à ce type d'intervention, il y a lieu, dans un décours de 3 à 7 ans, de procéder à une taille dite « de sélection des rejets ».
Sur l'ensemble des repercements, l'élagueur va choisir les rejets les plus prometteurs, les plus beaux et les plus vigoureux. Il éliminera les autres. Il va choisir les rejets sur des critères esthétiques (prolongement des lignes de forces) et physiologiques (importance du flux de sève et distribution de celle-ci aux bourgeons terminaux). L'élagueur élira les rejets qui participeront le plus efficacement au recharpentage de l'arbre, à sa nouvelle silhouette. En pratique, il conserve un rejet sur trois ou quatre, environ.
La taille de rotation des rejets est une taille raisonnée qui concerne les arbres ayant fait l'objet d'un élagage de rapprochement (diminution des branches charpentières au niveau d'une fourche de naissance), ou d'un élagage radical, appelé aussi ravalement (rapprochement et écimage sur moignons).
Cette intervention consiste à procéder tout les 5 à 10 ans à une sélection des rejets sur les moignons. Les rejets les plus grands, ceux qui prennent le plus de volume, sont recoupés pour favoriser les plus jeunes, les plus petits, les moins développés. Ces rejets jeunes se développent ensuite, et 5 à 10 ans plus tard, ils seront coupés à leur tour pour laisser la place aux rejets plus modestes. et ainsi de suite.
Le gestionnaire veille donc à assurer une rotation dans le système de rejets de l'arbre, de manière à ce que le houppier soit toujours en feuilles et, partant, en activité photosynthétique.
La liste des avantages est à considérer.
La taille de rotation est non-invasive et peut être considérée comme «Taille douce», dans la mesure où la règle des 1/3 – 2/3 est respectée (l'équivalent d'1/3 de la surface foliaire est retirée, 2/3 de cette surface reste en place). Ce type d'intervention va contenir le développement en hauteur de l'arbre, ce qui est souvent un objectif prioritaire en milieu urbain. Les moignons ne sont jamais mis à nus, ce qui permet une continuité dans la physiologie photosynthétique de l'organisme, et ce qui ne produit jamais de rupture violente dans l'harmonie esthétique du houppier. La vigueur des nouveaux rejets est également amoindrie du fait que des rameaux restent en place pour « tirer la sève » au débourrement et ainsi diminuer l'éneregie de repercement des bourgeons dormants à l 'origine des repercements.
La taille sanitaire sera considérée comme un entretien de l'arbre, à visée sécuritaire et esthétique. Au beau milieu d'un parc d'agrément, dans une jolie drève menant à l'habitation, le long de la voirie, on comprend bien qu'il ne fait pas laisser de bois mort dans les arbreset qu'il convient d' en éliminer le risque de chute, toujours inopiné. Par la même occasion, l'élagueur visite l'arbre et prendra la décision de retirer les branches dépérissantes (qui deviendront du bois mort sous peu), et les branches mal orientées (rétrogrades ou présentant des frottements importants).
Ce type de taille intervient après un élagage radical de rapprochement-ravalement (voir ci-dessous). Il consiste à élire les plus beaux rejets prometteurs qui permettront un recharpentage élégant du sujet, tout en éliminant les rejets surnuméraires et/ou disgracieux.
La taille de rapprochement-ravalement diminue sensiblement l'espérance de vie de l'arbre, et provoque toujours un stress très important pour l'organisme auquel elle est appliquée. C'est pourquoi elle vient en dernier lieu dans la liste.
Nous insistons pour éviter autant qu'il est possible ce travail résolument contre nature. Elle ne doit constituer que la seule alternative à l'abattage d'un arbre litigieux. Cette taille consiste à raccourcir toutes les charpentières à proximité de l'axe principal du tronc, voire à les rapprocher pour ne laisser qu'un mât. Elle est également appelée « taille en porte-manteau ». C'est tout dire. Seules, quelques essences d'arbres encore jeunes peuvent résister à ce type d'intervention. Ce type d’intervention radicale sera idéalement suivi, dans un décours de 3 à 5 ans, d’une taille de reformation.
L'émondage est l'opération qui consiste à retirer les rejets sur troncs (appelés aussi gourmands). Leur présence est souvent consécutive à un élagage radical, ou ravalement, et est considéré comme disgracieux. L'émondage bas concerne la partie du tronc entre le collet et les premières branches charpentières. Dans l'émondage total, c'est l'entièreté de l'arbre qui est visité.
L'émondage total est rare et déconseillé dans la mesure où l'arbre réagit promptement et fortement à ce type de taille en développant un système de gourmands davantage présent et actif. Par ailleurs, les jeunes rejets sur tronc participent activement à la physiologie de l'arbre. Pour preuve, ils portent souvent des feuilles sur-dimensionnées par rapport aux autres.
Certains arbres, eût égard à leur grandeur, à la proximité de constructions, de voiries, de clôtures, etc. ne peuvent être abattus en un seul tenant. C'est là que nous intervenons avec un savoir-faire approprié, des techniques de rétention, de cordage, de déplacements dans l'arbre et d'organisation du travail qui nous permet de démonter un gros arbre sur seulement un mètre carré. Et cela en toute sécurité pour les plantations et les obstacles avoisinants !
Opération qui consiste à abattre et retirer l'entièreté d'un couvert végétal en vue d'entamer des travaux de constructions. Elle peut être totale (toute la surface du terrain), ou sub-totale (limitée à l'implantation de la construction), ou élective (conserver certains sujets remarquables sur le plan paysager).
Le démontage terminé, ou la mise à blanc exécutée, il y a souvent lieu de retirer les souches. Nous venons avec une rogneuse de souche qui pulvérisera les souches résiduelles en petits copeaux. Après un bon tassement et un amendement éventuel, il n'y a plus qu'à replanter ou à semer.
Nous sommes équipés pour traiter le bois des arbres en combustible pour votre foyer !
Une fois les troncs débités en morceaux, ou « pastilles », nous assurons l’étape suivante qui consiste à réduire ceux-ci en bûches prêtes à être rangées et séchées 2 ou 3 ans minimum avant de profiter de leur flambée. Le bois est refendu soit au merlin, soit à l’aide d’un fendeur hydraulique pour les grosses quantités et pour les essences plus cohésives.
Remarque : le bois de résineux (épicéas, pins, cyprès) convient parfaitement pour être utilisé comme bois de chauffage. Les habitants des montagnes et les peuples scandinaves n’utilisent que ces essences pour se chauffer. Voici les précautions à prendre :
Depuis 1991, nous avons rencontré un nombre incalculable d'arbres, fréquenté énormément de jardins, parcouru beaucoup de paysages différents. Cette grande expérience nous donne le recul indispensable pour comprendre le mode de développement des arbres, comment ils entrent en dialogue avec l'ensemble de la biosphère, ainsi que pour apprécier leur action transformante sur l'environnement dans lequel ils s'épanouissent. Durant toutes ces années, nous sommes retournés observer attentivement certains arbres sur lesquels nous étions intervenus, pour juger de l'adéquation et de la pertinence de nos interventions passées. Il découle de cette collecte d'informations une grande expertise qui nous permet aujourd'hui de répondre avec finesse, sensibilité et compétences aux questions que vous vous posez à propos de vos arbres. Également, nous sommes en mesure de vous éclairer sur les conduites à tenir pour une gestion et une vision à long terme de votre patrimoine arboré. Il est, par exemple, possible de planifier des interventions sur un horizon de 3, 5, 10 ou 20 ans et d'ainsi accompagner la conservation et/ou le développement des arbres dont vous êtes les gardiens provisoires. Cela peut prendre soit la forme de fructueux échanges de points de vue, à l'aune des nouvelles recherches en écologie et en agro-foresterie, soit aller jusqu’à la rédaction d’un plan de gestion des espaces verts à long terme.
Les conflits de voisinage aboutissent parfois, hélas, devant le juge de paix.
Ou alors, vous avez chez vous un arbre sénescent auquel vous tenez énormément, et vous souhaitez objectiver son involution physiologique.
Voici deux cas où nous dressons une sorte d'inventaire de tous les signes et symptômes en procédent à un examen visuel attentif (descente de cime, réitérations, cryptogames,.. ), tout en ayant éventuellement recours à des aides techniques additionnelles (tomodensitométrie,...). Finalement, un rapport dactylographié vous est remis.
Métiers d'Arbres est une entreprise familiale belge spécialisée dans le démontage d'arbres, l'élagage, le conseil et la gestion du patrimoine arboré.
TVA BE 0776.144.510
Olivier de Voghel +32 475 62 27 91
Gaspard de Voghel +32 478 03 51 90
